samedi 29 mai 2010

les parcs nationaux du Québec

Martine Bouliane, collaboration spéciale
La Presse


Au nombre de 23, les parcs nationaux du Québec proposent une multitude d'activités de découverte. Souvent destinées aux familles, elles mettent en évidence les particularités de chacun des parcs. Grâce aux garde-parcs naturalistes, elles permettent d'en apprendre plus sur ces territoires exceptionnels par leur faune et leur flore. Voici 10 parcs qui proposeront de nouvelles activités découvertes à l'été, dont certaines sont organisées dans le cadre de l'année de la biodiversité.
1 Parc national d'Oka, Laurentides

Avec l'activité «Histoires de famille», les participants prendront part à une soirée de présentation de diapositives. À travers celles-ci et les récits d'un conteur, ils découvriront l'histoire du parc et les personnages qui l'ont marqué. L'activité aura lieu les lundis soirs du 19 juin au 15 août. Les mardis, pendant la même période, ainsi que les 21, 28 août et le 4 septembre, les visiteurs pourront voir une présentation multimédia. À la façon d'un livre dont vous êtes le héros, ils seront amenés à choisir quels écosystèmes du parc ils veulent découvrir.

www.sepaq.com/oka

2 Parc national de la Jacques-Cartier, Québec

Ce parc situé au nord de la Vieille Capitale attirera nombre de familles avec sa nouvelle activité dominicale, du 24 juin au 22 août. Le « Rallye de Clopin » visera à faire connaître la faune du parc d'une façon amusante, que ce soit par l'entremise de charades, de jeux, de quiz ou de course à relais. Huit stations composeront ce rallye en pleine nature. En soirée, les samedis du 24 juin au 22 août, les garde-parcs naturalistes parleront des ours noirs. Il sera notamment question des façons de bien cohabiter avec la bête parfois crainte des randonneurs.

www.sepaq.com/jacquescartier

3 Parc national du Mont-Tremblant, Laurentides

À l'instar des autres parcs du réseau, celui du Mont-Tremblant est unique pour une foule de choses... Avec pour emblème le loup, il est à la fois le plus ancien et l'un des plus vastes du réseau des parcs. On y compte plus de 400 lacs, rivières et ruisseaux, ce qui en fait un joyau des Laurentides. Pour mieux connaître les particularités du parc qui font son intérêt, les visiteurs sont invités à participer à une causerie intitulée justement «Le joyau des Laurentides méridionales», tous les lundis soir, du 24 juin au 5 septembre, dans le secteur de la Diable.

www.sepaq.com/mont-tremblant

4 Parc national du Mont-Mégantic, Cantons-de-l'Est

Le parc spécialisé en astronomie ajoutera un volet plus terrestre à ses visites au cours de l'été. Dans le cadre de l'année de la biodiversité, un film intitulé Habiter la nature sera présenté dans la salle multimédia. Il portera sur le lien qu'entretient l'humain avec son environnement. Les visiteurs auront aussi droit à une présentation multimédia sur la biodiversité et son importance dans le cadre d'une visite de l'ASTROLab. Il sera aussi possible de la consulter à distance, en se rendant sur le site internet de l'ASTROLab.

www.astrolab-parc-national-mont-megantic.org et www.sepaq.com/montmegantic

5 Parc national du Mont-Orford, Cantons-de-l'Est

C'est dans le secteur du camping du lac Stukely que se déroulera l'activité «Parlons raton !». Elle aura lieu les mardis et vendredis à 18 h, puis les dimanches en matinée, du 24 juin au 21 août. Au cours de la rencontre, les campeurs raconteront les expériences qu'ils ont vécues avec le petit voleur masqué. L'activité permettra aussi de démystifier le raton laveur en faisant découvrir les différentes facettes de cet animal, présent dans ce parc fort fréquenté par les familles.

www.sepaq.com/pq/mor

6 Parc national du Mont-Saint-Bruno, Montérégie

Trois randonnées, les 4 juillet, 22 août et 17 octobre à compter de 13 h 30, permettront de faire connaître le travail des garde-parcs naturalistes. Au cours des 75 minutes que dure cette promenade, les participants constateront que les tâches de ces employés des parcs vont bien au-delà de l'animation d'activités de découverte. Ils verront que les garde-parcs font également du travail de conservation, dont des inventaires et des suivis de la faune et de la flore.

www.sepaq.com/pq/msb

7 Parc national d'Aiguebelle, Abitibi-Témiscamingue

Le parc lance cet été le rallye «Recherche et trouve». Celui-ci, qui se déroulera du côté du camping Abijévis, aura pour but de faire connaître le travail de recherche mené dans le parc. Il sera question du travail réalisé dans le parc tant en ce qui a trait aux fouilles archéologiques qu'aux animaux et à la végétation qui l'habitent. Le rallye aura lieu les samedis en matinée, du 9 juillet au 15 août.

www.sepaq.com/aiguebelle

8 Parc national du Saguenay, Saguenay-Lac-Saint-Jean

C'est en rabaska que se déroulera la nouvelle activité du parc, dont le titre est la «Baie sans dessus dessous». Elle visera à faire découvrir à la fois la vie sous-marine et terrestre de cet écosystème très riche et particulier, notamment à cause de la présence d'eau salée et d'eau douce. Fort instructive, cette balade sur l'eau aura lieu les vendredis, du 19 juin au 15 août.

Réservations nécessaires. www.sepaq.com/pq/sag

9 Parc national de Frontenac, Cantons-de-l'Est

Savez-vous ce que sont les anoures ? Ce sera à découvrir cet été dans le cadre de la causerie «Les anoures, mes amours !». Voilà l'occasion idéale de découvrir ces petites bêtes, en allant par exemple les écouter chanter au cours d'une balade nocturne en compagnie d'un garde-parc, du 19 juin au 21 août. Ce sera aussi un moyen de participer à la réalisation d'un inventaire du parc. Les samedis du 4 septembre au 9 octobre, 6 randonnées guidées axées sur la découverte de la biodiversité sont aussi proposées.

www.sepaq.com/pq/fro

10 Parc national de la Yamaska, Cantons-de-l'Est

Difficile à imaginer, mais le réservoir Choinière, qui est au centre du parc, est un plan d'eau créé par l'homme. Ce qui n'a pas empêché, au fil des ans, la nature de reprendre ses droits sur les lieux. Dans le cadre de l'année internationale de la biodiversité, le parc organisera des causeries les vendredis, en soirée, du 25 juin au 20 août. Il sera question de la multitude d'espèces végétales et animales qui peuplent le parc. Un écosystème beaucoup plus riche qu'on pourrait le croire.

www.sepaq.com/pq/yam

samedi 15 mai 2010

l'Ile à Vache constitue une exception en Haïti

Pas de Casques bleus, pas de routes, des villages pittoresques et des plages paradisiaques: l'Ile à Vache constitue une exception en Haïti. À tel point qu'un tourisme de luxe avait commencé à s'y développer. Mais depuis le séisme, les clients ont disparu.
Comme tout le sud-ouest du pays, ce territoire de 50 km2, situé à une demi-heure de bateau de la ville des Cayes, a été totalement épargné par le tremblement du terre du 12 janvier.

Les enfants n'ont jamais arrêté l'école, les cultures n'ont pas été perdues et les plages de sable blanc n'ont connu aucun débarquement de sinistrés fuyant le chaos de Port-au-Prince.

Et les 15.000 habitants, descendants d'esclaves ou de Noirs américains venus s'installer au XIXe siècle à l'initiative du président Abraham Lincoln, ont continué à vivre au rythme des couchers de soleil sur la mer des Caraïbes, des combats de coqs et des chants de mainates.


Mais cette île idyllique, présentée comme la dernière totalement vierge des Antilles, a malgré tout été une victime indirecte de la catastrophe qui a fait entre 250 000 et 300 000 morts selon l'ONU.

«Aucun touriste n'est venu pendant les deux mois qui ont suivi le séisme. On a perdu 47.000 dollars», raconte Didier Boulard, un Français qui a ouvert il y a neuf ans un hôtel de 20 chambres construit sur les hauteurs d'une petite baie qui servait de refuge aux pirates aux XVIe et XVIIe siècles.

Avec une cinquantaine d'associés, ce natif du Mans a investi 2,8 millions de dollars pour ouvrir le premier établissement touristique de l'île. Pour entretenir la longue piscine à l'eau de mer et les chambres luxueuses installées dans des cases créoles, le complexe emploie d'ordinaire 40 personnes. Ils ne sont désormais plus que 25.

«Avant le tremblement de terre, on commençait à équilibrer le budget. Pour la première fois l'année dernière on a fait un petit bénéfice», poursuit-il.

Ce week-end, il n'a reçu que huit personnes: cadres de l'ONU, travailleurs humanitaires ou journalistes. «Ca reprend un peu», se console M. Boulard.

Symbole de ce redémarrage timide, l'hôtel accueille pendant une semaine une «vraie» touriste: une retraitée venue de la banlieue de Montréal après avoir vu un reportage de la télévision publique Radio-Canada.

«C'est du tourisme solidaire. Je suis venue ici pour dépenser mes devises étrangères dans un pays qui en a bien besoin», confie Francine Leclerc, avouant que tous ses proches voient d'un très mauvais oeil son séjour en Haïti.

Avec ses coups d'états à répétitions et ses catastrophes naturelles, le pays le plus pauvre des Amériques souffrait déjà d'une bien mauvaise presse et seuls de rares guides de voyage lui consacraient quelques pages.

Alors avec le séisme, tous les efforts pour en faire la promotion ont été anéantis.

Pourtant, se persuade M. Boulard, «le potentiel du tourisme en Haïti est colossal: les pays voisins accueillent 10 millions de touristes chaque année. (...) 40 000 chambres pourraient être construites dans le pays, c'est le chantier du siècle!».

Mais toutes les infrastructures font défaut. À commencer, pour l'Ile à Vache, la présence d'un aéroport international aux Cayes.

Dans l'immédiat, l'homme d'affaires lorgne la manne financière que représentent les milliers d'expatriés envoyés en Haïti par l'ONU et les ONG après le séisme. Mais en raison des règles de sécurité leur interdisant de prendre leurs semaines de repos en Haïti, ils vont dépenser leurs devises dans les îles voisines, telles la République dominicaine, la Guadeloupe ou la Martinique.
(Cyberpresse)

lundi 10 mai 2010

Fétes des familles à Québec, mai 2010

Une nouvelle porte d’entrée pour les familles


Québec, le 10 mai 2010 – Dans le cadre de la Semaine québécoise des familles, la Ville de Québec lance un tout nouveau portail s’adressant aux familles de la capitale.

Cette nouvelle section du site Internet de la Ville regorge de renseignements utiles… et rigolos! En vedette : les journées petit budget (des itinéraires conçus sur mesure pour ceux qui désirent s’amuser à peu de frais), des ressources utiles, des idées de sorties familiales, des actualités, des renseignements sur les équipements et les programmations loisirs de Québec et bien plus.

Les familles à l’honneur!


Québec, le 10 mai 2010 – La Ville de Québec célèbre la Semaine québécoise des familles jusqu’au 16 mai. Des activités gratuites organisées dans la capitale permettront aux enfants, parents et grands-parents de s’amuser et de bouger!

Il y en aura pour tous les goûts, selon l’activité choisie : jeux gonflables, maquillage, spectacles, personnages loufoques, danse aérobique, pique-nique ou jeux d’adresse, etc.

Samedi 15 mai, de 9 h à 15 h
Le quartier tourne à la fête à Beauport
À l’extérieur du centre de loisirs Le pavillon Royal, 3365, chemin Royal (Beauport)

Samedi 15 mai, de 12 h à 16 h
Sainte-Ursule, mon quartier tout en couleur!
Cour de l’école Cœur-Vaillant, 3430, boulevard Neilson (Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge)

Dimanche 16 mai, de 11 h à 14 h
Les petits trésors
Parc de l’Anse-à-Cartier, 45, rue Jacques-Cartier
Parc Cartier-Brébeuf, 175, rue De L’Espinay
(La Cité-Limoilou)


http://www.ville.quebec.qc.ca/famille/

vendredi 7 mai 2010

Voyages:Buenos Aires, c'est le début de l'aventure pour... l'Antarctique

Bruno Blanchet, collaboration spéciale
La Presse


(Buenos Aires) Buenos Aires, c'est le début de l'aventure pour... l'Antarctique ! Alors, tous les jours, je fais mon magasinage. Une activité que j'ai baptisée affectueusement : «le shopping du grand frette». J'ai tellement de choses à acheter pour le voyage en Antarctique ! Je suis arrivé ici avec trois t-shirts, deux chemises, un short, deux pantalons d'été et des sandales. Pas de bas.
Pas mal, hein ? Il va faire -20 degrés dans deux semaines...J'ai donc besoin de tout. Et d'une paire de jumelles, et d'une nouvelle caméra, et d'un trépied (je vous prépare des petits films sur la croisière pour l'internet)... Je vous jure que j'en dépense, des pesos !

Mais, cela dit, il y a vraiment moyen de s'en sortir pour pas cher ici. Pour ceux qui aiment le trip auberge de jeunesse, on trouve plein d'«hostels» bon marché, et super bien situés en plus. Moi, j'ai été chanceux : par hasard, je me suis déniché un petit nid d'amour, sur un toit, en plein centre-ville, dans une espèce de maison de chambres super tranquille.

C'est propre comme un sou neuf, il y a une cuisine où on peut se faire à manger, et j'ai un petit téléviseur avec 80 chaînes pour m'endormir. Des soirs, quand le vent souffle du bon bord, je peux piquer un signal wi-fi de l'édifice d'en face, mon lit est confortable, le ventilo ne fait pas de bruit et, le plus important, j'ai un bureau pour écrire. Avec une lampe.


Tout ça pour 12 $ par jour.

Et puis, l'eau chaude est chaude. Et ma sympathique voisine, Irène, qui vient de Patagonie, est journaliste à la radio, et chaque soir, quand elle rentre du travail, on se pique des jasettes sur le perron, en buvant une petite menthe.

Je pense que je suis en train de devenir matante.

Et je me suis inscrit dans un gym, très correct, à deux portes de chez moi, pour 20 $ par mois. J'ai besoin de me remettre en forme avant le voyage en navire, parce que je sens que, physiquement, ce ne sera pas facile. Je me suis acheté de la Dramamine, contre le mal de mer, dont j'espère ne pas trop souffrir... Une seule fois, de ma vie, j'ai été quasiment malade en bateau : c'était lors du tournage de La grande séduction, un matin d'orage, quand on a essayé de quitter l'île de Harrington Harbour sur un bateau de pêcheur... On s'en était vraiment pris plein la gueule ! On avait dû rebrousser chemin, parce qu'au port, c'était mauvais au point que le capitaine ne pouvait pas trouver les deux bouées de trois mètres de haut, de couleur orange fluo...

On avait eu peur d'y rester, hein, Roger ?

Cela dit, ils parlent un drôle d'espagnol, les Argentins. Par exemple, le double « ll », comme dans calle, est prononcé ch, ici. Et ils parlent vite en maudit. Chaque fois que j'ouvre la bouche pour essayer d'expliquer quelque chose avec mes 200 mots de castillan, je vois bien dans leur visage qu'ils ont l'impression que le temps s'est arrêté.

Je les énerve. Ils veulent tous se dépêcher de terminer mes phrases. Ils marchent vite, aussi. Moi et ma vitesse de marche des Antilles n'avons pas beaucoup de succès sur les trottoirs de Buenos Aires...

En voiture, ils conduisent bien, mais rapidement. Sur les grandes autoroutes, la vitesse maximale permise est 130 km/h. On se croirait presque sur l'Autobahn...

On se croirait presque en Europe, quand j'y pense, finalement.

Au centre-ville, faut faire attention aux gamins de la rue : ils sont vite, les petits torrieux. J'ai vu deux vols de téléphone cellulaire en deux jours. Comme ils disent en Colombie : «No dar papaya !» Littéralement, «ne donner pas la papaye !», n'offre pas la chance aux voleurs de te prendre ton bien. Comme dans toutes les grandes villes.

Et le métro est trop cool. C'est un train bruyant, couvert de graffitis, et ça brasse là-dedans ! Et c'est toujours plein de monde, sûrement parce que c'est juste 30 sous le voyage... Et les hommes laissent galamment les places assises aux dames. Sont polis, les Argentins.

Beaux et polis. Un seul inconvénient, selon moi : le monde fume beaucoup trop dans la rue. Les trottoirs sont souvent étroits, et tu manques de te prendre une cigarette allumée sur la chemise tous les 10 m... Faut dire que le prix des cigarettes n'a rien pour les décourager : cinq pesos pour un paquet de 20. Et il y a quatre pesos, dans un dollar.

Allez, on se rejase à Ushuaïa, j'ai du shopping à faire.

jeudi 6 mai 2010

Location d'hébergement touristique



Bonjour,



Je me présente, Suzie Leblanc, j’ai 47 ans et je viens de terminer un diplôme, AEC (attestation étude collégial)

en gestion immobilière. Je me spécialise en location d’hébergement touristique et en gardiennage de propriétés.

Je viens tout juste de démarrer ma petite entreprise, c’est pourquoi je demande votre aide.



J’ai rencontrée tout dernièrement une personne qui m’a parlé de votre organisme, les retraités flyés.

J’ai visité le site web et j’ai vue que vous y laisser votre adresse courriel.Je ne voyage pas mais je

suis passionnés pour l’hébergement de touristes qui proviennent partout dans le monde, c’est ma façon de voyager.





Comme vous le voyez dans ce mémo, je suis à la recherche de maisons ou de chalets dans le secteur

du Mont-Ste-Anne à Beaupré, sur la Côte de Beaupré. Je veux offrir à ces touristes la possibilité de venir

nous visiter comme s’ils étaient chez eux.



Si vous avez un intérêt, prendre quelques minutes et aller voir mon site. www.gestionlebriohebergesurveille.com



Merci de m'avoir accordée votre précieux temps

Suzie Leblanc



Gestion LeBrio

Location d'hébergement touristique

Gardiennage de propriété



bur : 418-824-3024

cell : 418-933-9617

lundi 3 mai 2010

Quoi faire à la ville de Québec en mai?

je vous invite à consulter les sites suivantes:

http://www.quebecregion.com/fr/quoi_faire_activites/calendrier_evenements?a=vis¸
http://www.quebecregion.com/fr
http://www.ville.quebec.qc.ca/
http://www.quoifaireaquebec.com/events/category/7/Expositions


La gastronomie québécoise n'existe pas seulement dans les grandes villes.

Et tous les bons chefs ne sont pas seulement à Montréal et à Québec. À preuve, le chef Paul Hachey est installé à Nouvelle, petite ville de la Gaspésie en bordure de la baie des Chaleurs.
Chef propriétaire du Café de la Petite École, Paul Hachey s'est donné comme défi d'utiliser des produits frais de la région. «Il y a de plus en plus de producteurs gaspésiens qui offrent des produits originaux et de grande qualité. Depuis quelques années, nous assistons à une grande diversification des produits de la mer, tandis que les secteurs de l'agriculture et de la transformation progressent de façon incroyable. Par exemple, le turbot fumé à chaud, à Rivière-au-Renard, est un pur délice», dit-il.



Originaire de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, Paul Hachey a grandi à Nouvelle, municipalité située à l'ouest de Carleton. Ainsi, après avoir travaillé comme chef dans plusieurs restaurants de la région, il a décidé l'an dernier de revenir à Nouvelle pour y ouvrir un restaurant avec sa conjointe, Geneviève Philippe.


Le Café de la Petite École est une véritable histoire de réussite. L'établissement de 22 places, qui a conservé plusieurs artefacts de l'ancienne petite école, était plein tous les soirs de l'été 2009.

C'est de la gastronomie sans prétention. Comme il n'y a qu'une seule pièce, le chef cuisine devant les clients et l'atmosphère est détendue. «Je n'ai pas d'équipement sophistiqué, je me contente de ce qu'on trouve dans toutes les cuisines», dit le chef Hachey. Cette proximité avec les clients permet les échanges, ce qui ajoute aux plaisirs de la table.

Circuit gourmand

Il y a maintenant un véritable circuit gourmand en Gaspésie. L'agrotourisme compte des artisans passionnés qui accueillent les visiteurs à la ferme ou à l'usine de transformation, aussi bien que des chefs qui apprêtent ces aliments frais de belle façon, en y mettant toute leur créativité.

Parmi les produits mis en marché récemment par les producteurs gaspésiens, plusieurs se situent dans le haut de gamme. Si on les connaît peu à Montréal, c'est que la presque totalité de la production est écoulée dans la région. Par exemple, la Ferme Bourdages, située à Saint-Siméon-de-Bonaventure, met en marché trois alcools fins de fraise, vendus dans ses étals le long de la route et dans les restaurants de Gaspésie. Quant aux tartes, confitures et coulis Bourdages, ils sont aussi vendus en totalité dans la région.

Le chef Hachey se fait un point d'honneur d'utiliser des aliments de la région. Et pas seulement des poissons. Il y a une telle diversité des produits du terroir qu'on peut maintenant composer des repas entiers avec des produits frais de la Gaspésie.

Tous ces délices, ajoutés à l'accueil gaspésien, ont de quoi donner le goût de visiter la région.